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La foi

La foi en les évangiles

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Le Christ en tant qu’il vit et proclame l’évangile donne une meilleure connaissance de Dieu en révélant l’inaccessible par les seules capacités humaines naturelles.

 Jésus dit : « Allez par tout le monde et prêchez l'Evangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé; celui qui ne croira pas, sera condamné. » (Marc 16, 15). Comment le Christ peut-il être si strict concernant la croyance en l’évangile « celui qui ne croira pas, sera condamné » ?

 Il faut peut-être nuancer la portée de la condamnation de ne pas croire en l’évangile, en se rappelant que dans cet évangile, Jésus a un discours différent selon ses interlocuteurs.

 Comme interlocuteurs il y a la foule, il y a les « intellectuels » de l’époque (scribes, pharisiens, prêtres), il y a les disciples, il y a les apôtres. Peut-être que certaines parties de l’évangile destinées aux disciples et aux apôtres, appelés personnellement par le Christ et à qui il parle en clair sans paraboles, certaines parties de l’évangile ne doivent logiquement pas faire partie de cet évangile auquel la foule doit croire absolument sous peine d’être « condamné ». Bref que de la totalité des quatre évangiles, seul un certain kérygme serait à considérer dans ce que dit Marc ci-dessus ? En effet, l’évangile dit aussi « Alors les disciples s'approchant [de Jésus] lui dirent : "Pourquoi leur parlez-vous en paraboles ?" Il leur répondit : "A vous, il a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux; mais à eux, cela n'a pas été donné." » (Mat. 13, 10).

 

Il reste qu’une partie au moins de l’évangile est « obligatoirement » à croire par tous d’après le Christ, tous c'est-à-dire chrétiens et non chrétiens. Et comme peu importe le média qui annonce cet évangile - à partir du moment où celui qui proclame est envoyé personnellement par le Christ - il faut conclure que l’évangile proclamé ou écrit, cette parole, a une valeur agissante en elle-même indépendamment de celui qui la proclame. A considérer le succès de lecture de l’évangile dans le monde (la bible est paraît-il le livre le plus vendu mondialement), ce n’est finalement pas étonnant. Effectivement il existe une résonnance naturelle de l’évangile dans le cœur de l’homme croyant ou non. On peut en voir la preuve dans l’intérêt que portent beaucoup de non croyant à l’homme Jésus. Ils ne voient pas le fils de Dieu en Jésus mais admirent le sage, le non-violent, le héros...

La preuve la plus éclatante et la mieux formalisée est sans aucun doute la Déclaration des Droits de l’Homme. Dans ce texte né de personnes de culture chrétienne, on trouve des principes sur la dignité de la personne dont la nouveauté date de l’évangile. Cette déclaration est née à la fin du 18ème siècle en France, dans cette période révolutionnaire aux fondements déistes faisant de Dieu un Etre n’intervenant pas ou peu dans le monde, voire athées niant la réalité de Dieu. Il a bien fallu alors que les principes évangéliques acceptés dans ce contexte culturel fussent coupés de leurs racines divines, et déclarés comme naturels à la raison. On retrouve la même démarche dans la non mention de l’influence historique de la culture chrétienne en occident dans les textes récents de la communauté européenne.

 Ainsi les évangiles apportent une préoccupation nouvelle reconnue comme vraie, celle d’un amour mutuel recherché, aux niveaux individuels mais surtout sociétal. Mais quant à la possibilité de réalisation de cette civilisation de l’amour, certains prirent le parti de la croire possible par la seule intervention humaine, par exemple le marxisme à son origine.

 

C’est assez dit pour montrer que croire en partie à l’évangile ne nécessite pas la foi en un Dieu. La proposition de l’évangile s’impose par elle-même à l’intelligence et au cœur humain, et répond à ses préoccupations. L’homme qui entend l’évangile est appâté par cette partie facilement acceptable qui touche son cœur par sa beauté et son humanité ; il est mis en contact par elle avec cette autre partie de l’évangile, indissociablement imbriquée, qui demande la foi, et dont l’intelligence qui cherche est entraînée à percevoir peu à peu la cohérence comme nous l’avons dit plus haut, montrant que l’évangile est un chemin d’expérience (« Je suis le chemin » dit Jésus). Une partie de la croyance en les évangiles est grandement facilitées à l’homme par sa raison naturelle. C’est que Dieu apporte sur un plateau tous les éléments, et n’attend en retour que la bonne volonté de l’homme créé à son image, selon sa ressemblance, donc proportionné à une partie de l’Evangile. Le cœur de l’homme est structurellement (ontologiquement) complémentaire à cette annonce entendue, l’évangile commence à révéler chez lui un manque, lui donne l’appétit nouveau d’un bien dont il réalise alors avoir besoin.

 

De même que l’appétit ne peut naitre qu’à partir du moment où la nourriture est imaginée, ou bien à portée des sens ; de même l’évangile apporte à l’homme la description d’un bien spirituel inconnu qui se met à résonner alors en lui comme désirable, et en fait naitre la faim. L’homme ne peut pas avoir faim de l’évangile si celui-ci ne lui est pas annoncé, de même que l’homme ne peut pas avoir faim d’une nourriture inconnue ou dont il ne sent pas l’odeur du plat. Celui qui n’est pas nourri souffre d’un manque, et tant qu’il ne connaît pas l’objet du manque, il souffre d’une douleur diffuse et indéterminée. Avez-vous fait cette expérience d’être mal à l’aise et souffrant pendant un certain temps, sans réaliser que c’est le manque d’eau ? A partir du moment où vous identifiez la cause du mal nait la soif, mais pas avant. L’homme a aussi des manques spirituels comme la vérité, la justice, l’amour, se savoir immortel... Et bien entendre l’évangile lui fait réaliser la cause d’un certain mal être foncier, et donne faim de cette annonce de la possibilité du royaume de Dieu, c'est-à-dire au moins du comblement de ses manques. C’est en cela que réside la grande charité de proclamer l’évangile. Celui qui en a besoin, tous donc, ne le sait pas avant de l’avoir entendu, il ne peut donc pas être demandeur, nous devons le lui proposer. L’annonce de l’évangile est un devoir du même ordre que donner un médicament, car l’homme ne vit pas seulement de pain et d’eau : « (Jésus dit) Il est écrit : L'homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » (Mt 4, 4 ; d’après Dt 8, 3). La parole de Dieu est un « médicament » en tant qu’elle libère en apportant des réponses existentielles, et en soignant spirituellement. Nous nous en rendons moins compte dans les pays anciennement christianisés, où la désacralisation de ces biens spirituels évangéliques en fait espérer aujourd’hui la possibilité de l’obtention ailleurs qu’en Dieu, surtout dans les pays à haut niveau de vie.

Toujours est-il que cette révélation de besoins nouveaux ne demande pas la foi. Ces parties de l’évangile étant proportionnée universellement à la nature humaine, elles en reflètent les besoins profonds. L’évangile a été donc premièrement pour tous révélateur d’appétits spirituels nouveaux, mais les satisfaire par la solution du royaume de Dieu, et surtout de l’apparente difficulté d’y entrer que propose ce même évangile, demandent la foi en l’autre partie des évangiles.

 

En quoi consiste cette solution évangélique pour ouvrir le royaume de Dieu ? La réponse est dans la mission rédemptrice (soigner), et éducatrice à la sainteté, de l’Eglise.

Soigner, c’est soigner la composante corporelle et spirituelle de chaque homme. Une personne malade ne rentre pas dans le royaume de Dieu, où alors c’est à désespérer d’un paradis ! Pour soigner, et c’est le point incompréhensible aujourd’hui, il faut que soient recrutées parmi les évangélisés les brebis du sacrifice, les membres souffrant du Corps du Christ rédempteur. Ceux qui comme Paul voudraient « être admis à la communion de ses épreuves [du Christ], en lui devenant conforme dans sa mort » (Ph 3,10). Il l’explique : « Maintenant je me réjouis à cause des épreuves pour vous, et je comble par là celles qui manquent aux épreuves du Christ dans ma chair en faveur du corps à vous, parce qu’il est l’église.[1]» (Col 1, 24). Ce recrutement est indispensable car, nous dit l’Apocalypse, l’avènement du Christ aura lieu uniquement quand le nombre des envoyés sera atteint. « Et quand il eut ouvert le cinquième sceau, je vis sous l'autel les âmes massacrées à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage, qu'elles ont eu. Et ils crièrent d'une voix forte, en disant : "jusqu’à quand, ô Maître Saint et Véritable, ne ferez-vous pas justice et ne vengerez-vous pas notre sang à ceux qui habitent sur/dans la terre [2] ?" Alors on leur donna à chacun une robe blanche, et on leur dit de se tenir en repos encore un peu de temps, jusqu'à ce que fût complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui sont mort comme eux. » (Ap 6, 9-11). Les envoyés sont des chrétiens puisque leurs âmes sont « massacrées à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage, qu'elles ont eu.». Ezéchiel décrivant la future Eglise du Christ avait déjà prédis les nouvelles lois du culte : « Une brebis du troupeau sera donnée sur deux cents des gras pâturages d'Israël, pour l'oblation, l'holocauste et les sacrifices pacifiques, afin de faire propitiation pour eux, — oracle du Seigneur Dieu  [3] ».

 

Le temps de la rédemption (soigner physiquement et spirituellement le monde entier) est la « Pâque ». La « Pâque » est le temps des épreuves de Jésus-Christ et de celles des membres de son corps mystique, de leurs morts. Le Christ dit lui-même que cette Pâque qui commence le soir de la sainte cène se termine à l’avènement du royaume de Dieu, c'est-à-dire à la fin des temps : « J'ai ardemment désiré manger cette pâque avec vous avant que je subisse ma passion. Car, je vous le dis, je ne la mangerai plus jusqu'à ce qu'elle soit accomplie dans le royaume de Dieu. » (Lc 22, 15 ; Mt 26, 29). Nous sommes donc toujours actuellement, chaque jour de chaque année, dans cette pâque dont parle Jésus, cette Pâque qui commence le soir de la sainte cène se termine à l’avènement du royaume de Dieu. Notons que, quand Jésus dit « Prenez et mangez, ceci est mon Corps » (Mt 26, 26), il entend le Corps dont il est la tête avec ses membres compris, ceux qui obéissent complètement à sa volonté comme tête, c'est-à-dire par exemple ses envoyés : « Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres du Christ ? » (1 Cor 6, 15). Saint Paul précise quatre versets plus avant qui sont les membres du Corps du Christ : « Mais vous avez été lavés, vous avez été sanctifiés, vous êtes devenus des justes, au nom du Seigneur Jésus Christ et par l’Esprit de notre Dieu » (1 Cor 6, 11). Ainsi les envoyés par exemple, ceux qui font partie du Corps du Christ, sont partie des espèces consacrées du pain et du vin qui sont aussi le Corps du Christ. La « Pâque » est le temps des épreuves du Corps du Christ, dont le Christ est la tête. L’Hostie qui est Corps du Christ, est donc formé entre autres des envoyés membres du Christ qui est la tête de ce Corps : « Il est la tête du corps pour l'Église [4]» (Col 1, 18). Ici d’après saint Paul, il existe un corps pour l’Eglise, un Corps dont le Christ est la tête. Le Corps du Christ est donc pour l’Eglise [5]. Ce Corps représente donc les saints, c'est-à-dire ceux qui sont lavés, sanctifiés et justifiés. Ce corps du Christ n’est donc pas toute l’Eglise, mais il est pour elle, pour sa sanctification.

                                    

La mission rédemptrice (soigner) et éducatrice de l’église à besoin de l’évangélisation. Cette évangélisation est dans le but de trouver de futurs membres du Corps du Christ, responsables de poursuivre et surtout achever l’œuvre de rédemption (soigner le monde entier), et d’éducation à la sainteté, inaugurée par le Christ. Il s’agit de recruter aujourd’hui parmi les évangélisés, pendant la période actuelle de la Pâque (depuis la sainte cène jusqu’à l’avènement du Royaume de Dieu), les futures victimes du sacrifice de l’église qui continue jusqu’à ce que le nombre nécessaire de victimes soit atteint comme nous l’écrit le livre de l’Apocalypse (cf. ci-dessus), et comme l’exprime saint Paul très clairement ici : « Oui, je suis devenu ministre de l’évangile de Dieu pour que ces nations [païennes] deviennent une oblation acceptée, sanctifiée par l’Esprit-Saint. » (Rm 15, 16). Ces âmes victimes sont comme Simon de Cyrène (Luc 23, 26), désigné dans le troupeau pour aider le Christ à porter sa croix sur le chemin du calvaire, c'est-à-dire l’aider à porter le péché du monde entier ( « Voici l'agneau de Dieu, voici celui qui enlève le péché du monde. » (Jean 1, 29)), car la croix du Christ devient (toutes proportions gardées) celle de Simon de Cyrène. Simon n’a rien demandé, il est même forcé de le faire par un soldat romain. Mais finalement on peut croire qu’il accepte et se prenne même à aimer d’avoir été désigné pour partager, dans une moindre mesure, la destinée du Christ Rédempteur. En effet d’après (Marc 15, 21) ses deux fils Alexandre et Rufus ont du devenir chrétiens car ils sont bien connus des chrétiens, et de ce fait nommés dans l’évangile de saint Marc.

 

C’est à cela que sert l’évangile et l’évangélisation : que le nombre nécessaire de victimes soit atteint comme nous l’écrit le livre de l’Apocalypse, car, nous dit l’Apocalypse, le retour du Christ aura lieu uniquement quand le nombre nécessaire d’âmes victimes sera atteint : « Et quand il eut ouvert le cinquième sceau, je vis sous l'autel les âmes de ceux qui sont morts pour la parole de Dieu et pour le témoignage qu'ils avaient eu à rendre. Et ils crièrent d'une voix forte, en disant : "jusques à quand, ô Maître Saint et Véritable, ne ferez-vous pas justice et ne redemanderez-vous pas notre sang à ceux qui habitent sur la terre ? " Alors on leur donna à chacun une robe blanche, et on leur dit de se tenir en repos encore un peu de temps, jusqu'à ce que fût complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui sont mort comme eux. » (Ap 6, 9-11). Les âmes victimes sont des envoyés puisque « immolés pour la parole de Dieu et pour le témoignage qu'ils avaient eu à rendre ».

On peut conclure ce paragraphe en disant qu’une partie de l’évangile ne nécessite pas la foi, car l’homme est attiré à lui par appétit naturel. Le cœur de l’homme est structurellement (ontologiquement) connaturel à cette annonce entendue ; l’évangile commence à révéler chez lui un manque, lui donne l’appétit nouveau d’un bien dont il réalise alors avoir besoin.

 

Une autre partie de l’évangile, par ce qu’il contient de proposition surpassant la raison, nécessite absolument la foi en complément de l’intelligence.

C’est donc pour cette raison de la connaturalité de l’évangile au cœur de l’homme que Jésus dit : « Allez par tout le monde et prêchez l'Evangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé; celui qui ne croira pas, sera condamné. » (Marc 16, 15).

Auteur : Arnaud Barbey, amdbb@free.fr

Concernant la pratique de la théologie par des laïcs, elle est encouragée depuis le concile Vatican II : « Bien plus, il faut souhaiter que de nombreux laïcs reçoivent une formation suffisante dans les sciences sacrées, et que plusieurs parmi eux se livrent à ces études ex professo et les approfondissent. Mais, pour qu’ils puissent mener leur tâche à bien, qu’on reconnaisse aux fidèles, aux clercs comme aux laïcs, une juste liberté de recherche et de pensée, comme une juste liberté de faire connaître humblement et courageusement leur manière de voir, dans le domaine de leur compétence. » (Concile Vatican II, Gaudium et spes 62, 7).

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[1]  (Col 1, 24) « Nunc gaudeo in passionibus pro vobis et adimpleo, ea quae desunt passionum Christi in carne mea pro corpore eius, quod est ecclesia »

 Traduction : « Maintenant je me réjouis par (le moyen) des épreuves pour vous et je comble, par là lesquelles manquent aux épreuves du Christ dans ma chair en faveur du corps à vous, parce qu’il est église »

Autrement dit : « Maintenant je me réjouis à cause des épreuves pour vous, et je comble par là celles qui manquent aux épreuves du Christ dans ma chair en faveur du corps à vous, parce qu’il est l’église »

Note : En (1 Cor 12, 27 - cf. traduction ci-dessous dans cette même note) saint Paul s’adresse aux membres de l’église de Corinthe, il dit que cette église est en partie membre du Corps du Christ : « Vous or êtes Corps du Christ, mais membres en partie. ». Ici en (Col 1, 24) saint Paul explique que l’église est le corps de ceux à qui il parle, « Maintenant je me réjouis à cause des épreuves pour vous, et je comble par là celles qui manquent aux épreuves du Christ dans ma chair en faveur du corps à vous, parce qu’il est l’église » (Col 1, 24), il le dit aussi en (1 Cor 12, 13) « C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. », ce corps est l’église.

Ici en (Col 1, 24) saint Paul explique aussi que ses épreuves qui sont celles du Christ dans sa chair, ont lieu en faveur de ce corps qui est l’église, c'est-à-dire en faveur du corps qui est l’assemblée des fidèles. On comprend donc que le Corps du Christ est souffrant en faveur du corps qui rassemble les membres de l’église. Le Corps mystique du Christ est donc un corps qui est différent de l’église qui est un autre corps (assemblée). Quand le Corps du Christ porte le péché du monde, il porte aussi les péchés des membres de l’église catholique : « Jésus-Christ, le juste. Il est lui-même une victime de propitiation pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais pour ceux du monde entier. » (1 Jean 2, 2).

Donc en (1 Cor 12, 27) « Vous or êtes Corps du Christ, mais membres en partie. », saint Paul s’adresse aux membres de l’église de Corinthe, il dit que cette église est seulement en partie membre du Corps du Christ. En effet l’église et le Corps du Christ sont distincts, il est cependant possible d’appartenir aux deux. Il y a donc une partie seulement de l’église qui appartient au Corps du Christ.

 

Détails de la traduction :

« Nunc gaudeo in passionibus pro vobis et adimpleo,” - traduction : « maintenant je me réjouis par (le moyen) des épreuves pour vous et je comble, »

 GAUDEO : conjugaison des verbes semi-déponents, 1 ére personne singulier présent indicatif actif : je me réjouis

PASSIONIBUS : datif pluriel

PASSIONIBUS : nom féminin, ablatif pluriel : épreuves, passions (subies)

ADIMPLEO : la deuxième conjugaison active des verbes, 1 ére personne singulier présent indicatif actif : je comble, j’accomplis

Du verbe ADIMPLEO, ES, ERE, EVI, tr

remplir v. t : rendre plein

accomplir v. t : (réaliser), exécuter

combler v. t : satisfaire pleinement

« ea quae desunt passionum Christi in carne mea pro corpore eius, quod est ecclesia » - traduction : « par là lesquelles manquent aux épreuves du Christ dans ma chair à la place ou bien en faveur du corps à vous, parce que il est église »

EA (adverbe de lieu) : par là (y), (question QUA)

EA : relatif féminin, ablatif singulier : elle la, (relatif aux épreuves du début de la phrase)

QUAE : relatifs féminins, nominatif singulier

QUAE : relatifs féminins, nominatif pluriel: Quelles lesquelles que qui – fait référence à « passionibus » au début de la phrase.

DESUNT : conjugaison de SUM et ses composés, 3 éme personne pluriel présent indicatif actif : elles manquent

PASSIONUM : génitif pluriel : épreuves – ce génitif exprime une dépendance des épreuves de Paul par rapport (qui appartiennent) aux épreuves du Christ.

CHRISTI : la première classe des adjectifs masculins, génitif singulier : Oint

CHRISTI : la première classe des adjectifs masculins, nominatif pluriel

CHRISTI : la première classe des adjectifs masculins, vocatif pluriel

IN :  + ablatif : dans

CARNE : nom féminin, ablatif singulier : chair

MEA : pronoms-adjectifs possessifs féminins, ablatif singulier

PRO (préposition + ablatif)

au lieu de (pour)

à la place de

pour prép. : à la place de, au lieu de

dans la mesure de

devant prép. : en face de, face à

en faveur de

en vertu de

pour prép. : en faveur de, en retour de

CORPORE : nom neutre, ablatif singulier

EJUS : démonstratifs neutres, génitif singulier

QUOD : pronoms-adjectifs indéfinis neutres, nominatif singulier

QUOD : pronoms-adjectifs indéfinis neutres, accusatif singulier

QUOD (adverbe)

et à ce propos, (en tête de phrase)

QUOD (adverbe interrogatif)

pour quoi, (à cause de quoi)

QUOD (conjonction de cause + indicatif)

parce que loc. : + indicatif (en corrélation avec EO, IDEO, IDCIRCO, PROPTEREA), locution conjonctivale introduisant l'expression de la cause

EST : conjugaison de SUM et ses composés, 3 éme personne singulier présent indicatif actif : il est

ECCLESIA : la première déclinaison des noms, nominatif singulier

assemblée du peuple

église n. f : édifice consacré

assemblée des premiers chrétiens

église n. f : communion de personnes unies par une même foi

 

(1 Cor 12, 27) « Vos autem estis corpus Christi et membra ex parte. » - traduction : « Vous or êtes Corps du Christ, mais membres en partie. »

 VOS : pronoms personnels, nominatif pluriel : vous

AUTEM (conjonction de coordination)

quant à (en ce qui concerne) (se place après le deuxième mot)

mais conj. : (opposition très faible), conjonction de coordination

or conj. : conjonction d'opposition très faible

ESTIS : conjugaison de SUM et ses composés, 2 éme personne pluriel présent indicatif actif

CORPUS : accusatif singulier : corps

CHRISTI : la seconde déclinaison en US,I des noms propres, génitif singulier

Et : mais, cependant

MEMBRA : nominatif pluriel

MEMBRA : accusatif pluriel : membres

appartement n. m : (corps de logis), ensemble de pièces servant d'habitation

membre n. m : chacun des appendices articulés disposés sur le tronc

membre d'une phrase

morceau d'un tout

pièce n. f : (corps de logis), salle

portion d'un tout

PARTE : ablatif singulier                                                                                                             

de PARS, TIS, f

cause n. f : (parti), ensemble des intérêts d'un groupe, d'une idée

parti n. m : association de personnes ayant les même opinions

part n. f : partie, fraction d'une chose

partie n. f : élément, fraction d'un tout

portion n. f : partie d'un tout divisé

quartier n. m : portion d'un tout

fraction n. f : partie d'un tout

section n. f : division d'un terrain, d'une ville

EX PARTE : en partie

 

[2] « Sur/dans la terre » : les deux sens sont vrais et il faut les garder car « dans la terre » représente le lieu de l’enfer, enfer signifiant en latin des lieux « bas », « inférieurs ». En effet, dans le livre des Nombres (Nb 16, 30-33), l’enfer est décrit comme étant situé géographiquement sous la surface du sol de notre terre. Le mot latin utilisé « infernus » dans ce passage se traduit par « région inférieure » ou simplement francisé en « enfer ». Dans ce passage biblique, Dieu punit des hommes pour s’être ériger contre Moïse, s’être rassemblés contre Dieu pour réclamer le sacerdoce et l’avoir blasphémer ; Dieu fait ouvrir la surface de la terre sous ce groupe d’hommes avec leur maisonnées et les engloutis vivant sous la surface de la terre (en enfer).

[3] La suite du texte d’Ezéchiel : « Tout le peuple du pays devra prélever cette offrande pour le prince d'Israël. Mais le prince sera chargé des holocaustes, des oblations et des libations, aux fêtes, aux nouvelles lunes et aux sabbats, dans toutes les solennités de la maison d'Israël ; c'est lui qui pourvoira aux sacrifices pour le péché, à l'oblation, à l'holocauste et aux sacrifices d'actions de grâces, afin de faire propitiation pour la maison d'Israël. » (Ez 45, 15). Le Prince est le Christ, le seul Grand-Prêtre. Israël est l’Eglise sur toute la terre qui comprend les brebis dispersées et rassemblées, et le troupeau rassemblé représente les chrétiens baptisés unis autour de la communion des évêques. Les brebis sacrifiées du troupeau sont les âmes victimes à la suite du Christ, dont l’offrande forme le sacrifice de l’Eglise pour toute la terre, offert par le prêtre lors de la consécration ; il est demandé au Père concernant ce sacrifice : « daignes y reconnaître celui de ton Fils ».

[4] (Col 1, 18) « Et ipse est caput corporis ecclesiae; »

traduction : deux possibles, ayant un sens complémentaire, selon qu’on emploie le datif ou le génitif.

« De plus Lui-même est la tête du corps pour (datif) l’église »

« De plus Lui-même est la tête du corps de, ou dépendant de, ou appartenant à (génitif) l’église »

 Note : « pour (ou bien de) l’église », le datif ou bien le génitif sont possibles, mais le sens de (Col 1, 18) est unique que le génitif ou le datif soit employés. Au génitif le corps dont Jésus est la tête, appartient à, ou bien dépend de, l’Eglise ; au datif  le corps dont Jésus est la tête est pour (à) l’Eglise. Dans les deux cas le corps dont Jésus est la tête désigne le Corps du Christ, qui est « en lien de dépendance » car il est « fait pour » l’église. En effet, nous avons vu dans l’explication de (Col 1, 24) ci-dessus, que le Corps du Christ porte les péchés de l’église et du monde. C’est dans ce but que le Corps du Christ est fait pour l’église.

 Détails de la traduction

Et : de plus

IPSE : démonstratifs masculins, nominatif singulier : lui-même, en personne

CAPUT : accusative singulier : tpete

CORPORIS : génitif singulier : corps

ECCLESIAE : la première déclinaison des noms, génitif singulier

ECCLESIAE : la première déclinaison des noms, datif singulier

ECCLESIAE : la première déclinaison des noms, nominatif pluriel

ECCLESIAE : la première déclinaison des noms, vocatif pluriel

assemblée du peuple

église n. f : édifice consacré

assemblée des premiers chrétiens

église n. f : communion de personnes unies par une même foi

[5] La doctrine catholique formule au Concile Vatican 2, dans Lumen Gentium (au § 8) que « l’Eglise unique du Christ » est « une, sainte, catholique et apostolique », et que cette Eglise sainte « subsiste dans l’église catholique ».

Ici deux églises sont distinguées, « l’Eglise unique du Christ », qui  « subsiste» dans « l’église catholique ». Cette « Eglise unique du Christ », sainte, qui « subsiste dans l’église catholique » est donc ainsi une partie de l’église catholique.

Le concile ajoute : « …, l'Eglise [catholique] en son propre sein entourant dans ses bras les pécheurs, sainte en même temps, …» (« …, Ecclesia in proprio sinu peccatores complectens, sancta simul et semper purificanda, … ») ; ici cette Eglise [catholique] est donc à la fois sainte et non sainte, car elle a en son sein les pécheurs qu’elle entoure par ses membres saints. Donc l’église catholique contient l’Eglise sainte (Corps mystique présent sur terre) et aussi les pécheurs en son sein ; le Corps mystique « subsiste» par les membres terrestres du Corps du Christ dans « l’église catholique ».

Le Christ, « établi et soutient sans cesse ici-bas sa sainte Eglise », cette « Eglise unique du Christ », sainte, est donc formée « ici-bas » des actuels saints terrestres, et de ceux déjà montés au ciel, cette Eglise sainte est le Corps Mystique du Christ.

Lumen Gentium, extrait du § 8 : « Le Christ, unique Médiateur, a établi et soutient sans cesse ici-bas sa sainte Eglise [Note : Corps mystique], qui est une communauté de foi, d'espérance et de charité, comme un organisme visible (9) par lequel il répand sur tous la vérité et la grâce. Mais la société constituée d'organes hiérarchiques et le Corps mystique du Christ, le groupement visible et la communauté spirituelle, l'Eglise terrestre et l'Eglise déjà pourvue des biens célestes ne doivent pas être considérés comme deux entités; ils constituent bien plutôt une seule réalité complexe [Note : Eglise Catholique] formée d'un élément humain et d'un élément divin (10). Ainsi, par une analogie qui n'est pas sans valeur, elle [Note : Eglise Catholique] est comparable au mystère du Verbe incarné. De même, en effet, que la nature assumée par le Verbe divin lui sert d'instrument de salut, instrument vivant et indissolublement uni à lui-même, de même cet organisme ecclésial [Note : Eglise Catholique] sert à l'Esprit du Christ qui le vivifie en vue de la croissance du corps (cf. Eph. 4, 16) (11).

Telle est l'unique Eglise du Christ [Note :Corps mystique] que, dans le Symbole, nous reconnaissons comme une, sainte, catholique et apostolique (12), que notre Sauveur, après sa résurrection remit à Pierre pour qu'il la paisse (Jn 21, 17). C'est elle que le même Pierre et les autres Apôtres furent chargés par lui de répandre et de guider (cf. MI. 28, 18 ss), elle enfin qu'il établit pour toujours "colonne et soutien de la vérité" (I Tim. 3, 15). Cette Eglise [Note :Corps mystique], constituée et organisée en ce monde comme une communauté, subsiste dans l'Eglise catholique, gouvernée par le successeur de Pierre et les évêques en communion avec lui (13), encore que, hors de cet ensemble, on trouve plusieurs éléments de sanctification et de vérité qui, en tant que dons propres à l'Eglise du Christ [Note :Corps mystique], invitent à l'unité catholique.

Le Christ a accompli son oeuvre rédemptrice dans la pauvreté et la persécution; ainsi l'Eglise [Note : Eglise Catholique] est-elle appelée à prendre la même voie pour communiquer aux hommes les fruits du salut. Le Christ Jésus, "possédant la nature divine... s'est anéanti lui-même en prenant la nature de l'esclave" (Phil. 2, 6) et pour nous "s'est fait pauvre, de riche qu'il était" (II Cor. 8, 9). Telle est aussi l'Eglise [Note : Eglise Catholique]; et même si elle a besoin de ressources humaines pour remplir sa mission, elle n'est pas établie pour rechercher la gloire terrestre, mais pour prêcher, même par son exemple, l'humilité et l'abnégation. Le Christ a été envoyé par le Père "pour évangéliser les pauvres... guérir les coeurs brisés" (Lc 4, 18), "chercher et sauver ce qui était perdu" (Lc 19, 10). De même l'Eglise [Note : Eglise Catholique] entoure tous ceux qu'afflige l'infirmité humaine; bien plus, elle reconnaît dans les pauvres et en ceux qui souffrent l'image de son Fondateur pauvre et souffrant, elle s'emploie à soulager leur détresse et veut servir le Christ en eux. Mais tandis que le Christ "saint, innocent, sans souillure" (Hébr. 7, 26) n'a pas connu le péché (II Cor. 5, 21) mais est venu seulement expier les péchés du peuple (cf. Hébr. 2, 17), l'Eglise [Note : Eglise Catholique], en son propre sein entourant dans ses bras les pécheurs, sainte en même temps [partie italique traduite de la version en latin : Ecclesia in proprio sinu peccatores complectens, sancta simul…], doit toujours être purifiée, recherche sans cesse la pénitence et le renouvellement. »













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